2 halakhot par jour
issues du Yalqout Yosef
Ces halakhot sont dédiées à la guérison complète de Mikhael ben Simy
SPECIAL ’HANOUKAH 1
| 31. Ora’h ’Hayim 670,2.
Les femmes ont l’habitude de n’effectuer aucune tâche, comme par exemple coudre ou tisser, la première demie heure suivant l’allumage des bougies de ’Hanoukah de la maison, pour bien montrer qu’il est interdit de profiter de leur lumière. Dans la première demie heure, il ne faut pas être permissif quant à cette coutume. Il leur est toutefois permis de cuisiner.
32. Ora’h ’Hayim 670,5. Puisque nos ’Hakhamim ont dédié les 8 jours de ’Hanoukah à la joie et aux louanges pour Hachem, il ne faut pas y procéder à des oraisons funèbres, si ce n’est devant un ’Hakham qui est décédé (i.e. pendant son enterrement). La notion de ’Hakham est relative à chaque génération. 33. Ora’h ’Hayim 670,6. Une personne qui enseignait la Torah aux enfants ou qui fixait quotidiennement un temps pour l’étude de la Torah, est considérée comme un ’Hakham, et l’on peut procéder pendant ’Hanoukah à des oraisons funèbres à sa mémoire durant son enterrement. 34. Ora’h ’Hayim 670,7. Il est interdit de jeûner durant ’Hanoukah. Donc si le décès de son père ou sa mère est survenu pendant ’Hanoukah, on jeûnera en leur mémoire avant la fête. 35. Ora’h ’Hayim 670,8. Il est permis de jeûner pendant ’Hanoukah si l’on y a fait un mauvais rêve. On jeûnera toutefois un autre jour après ’Hanoukah, pour se faire pardonner le fait d’avoir jeûner pendant la fête, comme l’a écrit le Choul’han ’Aroukh (Ora’h ’Hayim 568,5). 36. Ora’h ’Hayim 670,9. Si le 7e ou le 30e jour du deuil tombent pendant ’Hanoukah, on ne s’y rendra pas au cimetière pour ne pas provoquer de la peine supplémentaire et des pleurs à la vue de la tombe du défunt. On visitera le cimetière après ’Hanoukah. 37. Ora’h ’Hayim 670,10. Certains disent qu’il est permis de se rendre, pendant ’Hanoukah, sur les tombes des tsadiqim, mais d’autres ne sont pas d’accord. Toutefois, celui qui désire se rendre sur les tombes des tsadiqim durant ’Hanoukah, peut le faire, car ces visites n’entraînent pas de la peine et des pleurs comme lors de la visite de la tombe d’une personne récemment décédée. 38. Ora’h ’Hayim 670,11. Pendant ’Hanoukah, certains ont la coutume de ne pas réciter de Qadich pour leur père ou leur mère décédés. Ceci est une très mauvaise coutume qu’il faut, si possible, faire cesser avec tacte et gentillesse. Sinon, on ne cherchera pas à annuler cet usage par la force, pour ne pas entraîner des disputes. 39. Ora’h ’Hayim 670,12. Celui dont le proche (i.e. le père, la mère, l’épouse, le frère, la soeur, le fils ou la fille) est décédé pendant ’Hanoukah, devra y appliquer toutes les lois relatives au deuil : on déchire son vêtement, on lui rend visite pour les condoléances etc. 40. Ora’h ’Hayim 670,13. Pendant ’Hanoukah, il est permis d’organiser le repas et l’étude du 30e jour en l’honneur du défunt. On y prononcera des paroles de Torah pour l’élévation de l’âme du défunt, mais évitera des oraisons funèbres susceptibles d’entraîner des pleurs. 41. Ora’h ’Hayim 670,14. Certains ont l’usage de multiplier la consommation de produits laitiers pendant ’Hanoukah, en souvenir du miracle survenu par l’intermédiaire de Yehoudit la fille de Yo’hanan le Kohen Gadol ; les coutumes du peuple juif sont une Torah. 42. Ora’h ’Hayim 670,15. Pendant ’Hanoukah, on a l’habitude de consommer des beignets frits sucrés, en souvenir du miracle de la fiole d’huile d’olive. 43. Ora’h ’Hayim 671,5. Celui qui ne dispose, pour tout ’Hanoukah, que d’une seule mesure d’huile suffisante pour une demie heure, ne la partagera pas en 8 pour les 8 jours de la fête, mais l’utilisera entièrement le premier soir. S’il n’a plus de quoi allumer par la suite, cela ne fait rien, car Hachem pardonne celui se trouve dans un cas de force majeure. 44. Ora’h ’Hayim 671,6. Si l’on dispose de la quantité exacte d’huile nécéssaire pour le plus bel allumage de ’Hanoukah qui soit : c’est à dire 36 bougies et 8 chamachim d’une demie heure sur l’ensemble de la fête, et qu’une autre personne n’a pas du tout d’huile, mieux vaut allumer une seule bougie chaque soir et donner à cette personne de l’huile pour qu’elle ait le mérite de réciter les bénédictions et d’allumer les bougies de ’Hanoukah, car selon la halakhah une seule bougie par soir est suffisante. 45. Ora’h ’Hayim 670,13. Il est permis d’allumer les bougies de ’Hanoukah dans une ’hanoukiyah dont les 8 branches sont disposées en cercle, à condition qu’il y ait un espace d’au moins un doigt entre chacune des branches. Rappelons que même le Ram’’a qui a mis en garde contre l’allumage de bougies de ’Hanoukah disposées en cercle, sera d’accord que cela est permis si elles sont espacées. 46. Ora’h ’Hayim 670,18. A priori, il faut placer les bougies de ’Hanoukah entre 3 et 10 tefa’him de hauteur (entre 24 et 80 centimètres) par rapport au sol de la maison. Si on les a placées au-dessus de 10 tefa’him, on s’est rendu quitte de la mitsvah. Si on a placé le corps des bougies en-dessous de 3 tefa’him mais que les flammes dépassent la limite des 3 tefa’him par rapport au sol, on s’est également rendu quitte de la mitsvah. 47. Ora’h ’Hayim 670,19. Il ne faut pas allumer des bougies de ’Hanoukah placées à plus de 20 amot du sol de la maison (1 amah = 48 cm, 20 amot = 9,60 m). Si on les a quand même allumées, on ne s’est pas rendu quitte de la mitsvah, même en cas de force majeure ; on éteindra les bougies de cette ’hanoukiyah, avant de la placer dans un endroit approprié et de l’allumer de nouveau, mais sans les bénédictions. Les hauteurs mentionnées dans les 2 dernières halakhot sont celles de la flamme, et non du corps de la bougie, par rapport au sol. 48. Ora’h ’Hayim 670,20. Si l’on habite un immeuble, on allumera les bougies de ’Hanoukah dans la fenêtre ou au balcon qui donnent sur la voie publique afin de publier le miracle, cela même si la fenêtre se trouve à plus de 10 tefa’him (80 cm) du sol de la maison. On placera les bougies dans une enceinte en verre translucide par exemple, pour éviter qu’elles ne s’éteignent avec le vent. Si elles se sont malgré tout éteintes durant la première demie heure, on doit les rallumer sans les bénédictions. Si le balcon se trouve à plus de 20 amot (9,60 m) du sol, on allumera les bougies de ’Hanoukah à la porte d’entrée de l’appartement, puisque les passants dans la rue ne lèvent en général pas la tête pour prêter attention à des bougies allumées à cette hauteur. 49. Ora’h ’Hayim 670,21. La mitsvah consiste à placer les bougies de ’Hanoukah à une amah (48 cm) de la porte d’entrée de la maison, à la gauche de celui qui entre, afin d’être entouré par les mitsvot de ’Hanoukah et de la mezouzah. Si en plus on porte un petit talit, lorsqu’on entre ou sort, on pensera au verset suivant (Ecclésiaste 4,12) : "[...] mais un triple lien est encore moins facile à rompre.". |
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