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2 halakhot par jour

issues du Yalqout Yosef

Ces halakhot sont dédiées à l’élévation de l’âme de Mikhael ben Simy Bouskila z’’l

SPECIAL ’HANOUKAH 7

    97. Ora’h ’Hayim 675,10. Les femmes sont également obligées d’allumer les bougies de ’Hanoukah puisqu’elles ont aussi vécu le miracle de la fête. Par conséquent, la femme peut rendre quitte son mari de la mitsvah de l’allumage. Donc si le mari ne peut rentrer chez lui qu’après les 30 minutes suivant la sortie des étoiles, il confiera à son épouse la mitsvah de l’allumage à la sortie des étoiles, et elle l’en rendra ainsi quitte. Pour la première bénédiction, la femme dira Lehadliq Ner ’Hanoukah, mais si elle a dit ’Al Hadlaqat Ner ’Hanoukah, elle n’aura pas à refaire la bénédiction. Puisque les femmes ont aussi vécu le miracle de Pourim, peuvent-elles également rendre quittes les hommes de la lecture de la megilah ? Certains Richonim considèrent qu’elles ne le peuvent pas, pour une raison de pudeur entre autres ; c’est l’avis du Sefer Mitsvot Gadol, du Sefer Haechkol, du ’Itour et du Me-iri. Mais le Ri’’f, le Ramba’’m, Rach’’i, le Rachb’’a, le Ritv’’a, le Or Zaroua’, le Ba’al Hameorot, le Or’hot ’Hayim, le Kol Bo, et le Ria’’z, considèrent que les femmes peuvent rendre quittes les hommes même de la lecture de la Megilah ; c’est ainsi que le Choul’han ’Aroukh a tranché (chap. 689).

    98. Ora’h ’Hayim 675,11. Si le mari est en voyage d’affaires et passera la nuit dans un hôtel, son épouse allumera à la maison et le rendra quitte de la mitsvah. Ce mari n’a pas le droit de penser explicitement à ne pas se rendre quitte de l’allumage de sa femme, pour pouvoir allumer à l’hôtel. En effet, la mitsvah des bougies de ’Hanoukah n’incombe pas à la personne, mais à la personne et sa maison. Cela veut dire qu’il se rend quitte, malgré lui, de l’allumage de sa femme à la maison.

    99. Ora’h ’Hayim 675,12. Un homme aveugle, s’il est marié, c’est son épouse qui allumera les bougies de ’Hanoukah avec les bénédictions. S’il vit seul, il récitera les bénédictions et allumera avec l’aide de quelqu’un. En effet, une personne aveugle est tenue d’accomplir toutes les mitsvot de la Torah, et son allumage entraîne une publication du miracle de la fête auprès des autres.

    100. Ora’h ’Hayim 675,13. Un aveugle qui a allumé les bougies de ’Hanoukah a rendu quittes de la mitsvah tous les membres de sa famille.

    101. Ora’h ’Hayim 676,2. La première bénédiction avant l’allumage des bougies de ’Hanoukah est la suivante : Baroukh atah adonay, eloheinou melekh ha’olam, acher qidechanou bemitsvotav vetsivanou lehadliq ner ’hanoukah. Il ne faut pas terminer par lehadliq ner chel ’hanoukah, mais si on l’a fait, on s’est quand même rendu quitte.

    102. Ora’h ’Hayim 675,5. Il faut réciter toutes les bénédictions avant l’allumage des bougies de ’Hanoukah. En effet, nos Sages ont enseigné qu’il faut toujours réciter les bénédictions avant l’accomplissement des mitsvot. On ne commencera pas l’allumage avant d’avoir récité toutes les bénédictions.

    103. Ora’h ’Hayim 675,6. Dans la seconde bénédiction avant l’allumage des bougies de ’Hanoukah, même un converti pourra dire che’asah nisim laavoteinou (= "qui a opéré des miracles pour nos ancêtres..."), tout comme il dit dans la ’Amidah elohei avoteinou (= "le Tout Puissant de nos ancêtres... ") ou dans le Birkat Hamazon ’al chehin’halta laavoteinou (= "pour avoir donné en héritage à nos ancêtres...") etc.

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