La construction
du calendrier hébraïque
Chapitre 11
Les Teqoufoth Le mot hébreu TEQOUFAH1 ( תְּקוּפָה ) a le sens de « révolution » (autour d’un astre, en astronomie), mais nous l’utilisons également avec le sens de « saison »2. En l’occurrence, les Teqoufoth représente des moments précis de l’année juive, en rapport avec le cycle annuel du Soleil. Ce sont les équivalents des solstices d’été (Teqoufat Tamouz) et d’hiver (Teqoufat Tevet) et des équinoxes de printemps (Teqoufat Nissan) et d’automne (Teqoufat Tichri).
Il existe donc quatre Teqoufoth, séparées les unes des autres par un trimestre solaire de : TC = 365 j 6 h / 4 = 91 j 7 h 30 mn Modula d’un trimestre solaire
La plus importante des Teqoufoth est celle qui correspond à l’équinoxe de printemps, c’est-à-dire la Teqoufat Nissan.
A SUIVRE Notes 1 Au pluriel TEQOUFOTH ( תְּקוּפוֹת ). Retour 2 Le mot se trouve par exemple dans l’Exode (XXXIV.22) : « Tu feras... la fête des récoltes au détour de l’année ( teqoufath hachanah, תְּקוּפַת הַשָּׁנָה ) ». Rachi précise que le mot Teqoufah a le sens de « tourner », « faire un cercle ». Retour 3 Cf. chapitre 3, Le Ma’hzor qatan, § Année solaire et chapitre 10, Le Ma’hzor gadol, § De l’avance du cycle lunaire sur le cycle solaire. Retour 4 A partir des demi-fêtes de Pessa’h, ’Hol HaMo’ed Pessa’h, jusqu’au 59e jour inclus après la Teqoufa de Tichri, c’est-à-dire pendant plus de huit mois, nous récitons (en Diaspora) la 9e Bénédiction de la ’Amida, celle ayant trait à la rosée, Barekhénou. La demande de pluie, Barekh ’Alénou, remplace la bénédiction de la rosée le 60e jour après la Teqoufa de Tichri (Ta’anith 1a et 10 b). On l’introduit dans la prière de ’Arvith du 60e jour. Cf. annexe 2, La prière pour la pluie. Retour |
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