Choul’han ’Aroukh
Ora’h ’Hayim
Chapitre 297
Lois relatives aux senteurs de la Havdalah
1. Si l’on dispose de senteurs, on fera sur elles la bénédiction, mais dans le cas où l’on n’en a point, il n’est pas nécessaire de chercher absolument à s’en procurer. 2. On ne peut faire de bénédiction sur les senteurs servant de désodorisants pour les sanitaires, ni sur celles qui servent à masquer l’odeur des morts ; (mais on peut la faire sur) celles qui se trouvent à la tête du lit. On ne fera pas non plus de bénédiction sur des senteurs ayant été utilisées dans une quelconque fête d’idolâtres, car les fêtes qu’ils organisent sont à priori dédiées aux idoles. Si l’on a fait la bénédiction sur ce type de senteurs, on ne s’est pas acquitté de la mitsvah et l’on doit refaire la bénédiction sur d’autres senteurs1. 3. Les sachets remplis de senteurs que les idolâtres placent dans les cruches de vin, bien que l’on ait le droit de les sentir, on ne peut pas les utiliser pour la Havdalah. 4. On a pris l’habitude de réciter la bénédiction sur du myrte, si cela est possible. Certains disent qu’il ne faut pas faire de bénédiction sur du myrte asséché lequel n’a plus d’odeur, mais préférer plutôt d’autres senteurs2, et tel est l’usage dans ces contrées. Il me semble en outre, qu’il faut utiliser dans pareil cas, le myrte et les autres senteurs en même temps, afin de respecter tous les avis. 5. Celui qui n’a pas de capacité olfactive ne peut faire de bénédiction sur les senteurs, à moins qu’il veuille rendre quitte les enfants de la maison qui sont arrivés à l’âge du ’Hinoukh [= éducation. Cela correspond à l’âge de 6 ou 7 ans, en fonction des enfants], ou bien rendre quitte une personne qui ne sait pas [faire la bénédiction]. Notes 1 Bet Yosef au nom du Or’hot ’Hayim. Retour 2 Tour au nom de R’’R Efrayim et R’’A de Pragues dans les Hagaot au Tour. Retour |
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